
Bref, pour en revenir à la visite du trou, le premier souvenir qui me remonte à l'esprit, c'est l'odeur d'humidité et de pourriture qui y régnait, c'était petit et très creux dans le sol. Sur les murs il y avait des marques, comme dans les films, pour compter le temps. Lors de la visite, l'entrée avait été élargie, on ne pouvait donc pas voir toute l'obscurité dans laquelle avait été plongé M. Marion si longtemps. Je ne crois pas qu'à ce moment je réalisais vraiment ce que je voyais, mais aujourd'hui je sais que j'ai vécu un moment d'histoire, car il s'agit en fait du plus long enlèvement dans l'histoire du Canada. Claude Poirier, lui, l'a vécu de beaucoup plus près. C'est depuis ce temps que je connais l'existence de M. Poirier et j'ai toujours aimé l'entendre. La série à TVA me captive sans contredit.
En rapport aux événements de Charles Marion voici deux liens intéressants;
Les archives de Radio-Canada proposent ce reportage sur l'état de santé de Charles Marion après sa libération.
vous pourrez lire ici un résumé de l'affaire Marion provenant de l'Université de Sherbrooke.
Crédit photo: www.tva.canoe.com
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