Attablé devant mon copieux déjeuner du dimanche, je consultais le cahier spécial que Le Nouvelliste a inséré dans sa copie de vendredi dernier L’actualité depuis 1920. En page S51 on parle de la police de ces années. On y parle, entre autres, du Chef Bellemare et du déménagement du poste de police. Mais ce qui m’a fait sourire le plus ce sont ces trois courts paragraphes. Les temps ont bien changé n'est-ce pas?.Extrait : Le Nouvelliste cahier spécial L’actualité depuis 1920, vendredi 3 novembre
Le rapport du chef de police, Émile Berthiaume, faisait état de 913 arrestations pour l’année 1920, soit neuf de moins qu’en 1919. Les différents délits étaient détaillés selon le nombre de contrevenants, leur sexe, leur origine, leur religion, leur éducation (765 «sachant lire et écrire» et 148 «illettrés») et leur occupation (522 «étaient journaliers»).
Parmi les contrevenants, quatre avaient conduit leur automobile a plus de 18 mille à l’heure. Du nombre des prévenus, on comptait 394 hommes mariés, 490 hommes célibataires, 14 femmes mariées et 15 «filles».
Le rapport de la fourrière notait le cas de 49 chevaux trouvés errants dans les rues, et de 39 vaches en pareille perdition.
Crédit photo:www.bbc.co.uk
2 commentaires:
18 mille à l'heure wow!!! Tasse toé mononcle :)
Dans ce temps-là, 18 mi/h, c'était quelques chôses! Surtout que les chars ne brakaient pas comme ceux d'aujourd'hui (pas de power-brake). Les vieux Ford "T" allaient à maximum 30 mi/h avec les 2 pédales dans le plancher. J'ai déjà lu aussi à quelques-part, je ne me souviens plus où, qu'au début du 20e siècle, il était défendu de circuler dans les rues de Trois-Rivières en faisant galoper son cheval!
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