Trois-Rivières, jeudi 4 janvier
Je profite du calme qui règne dans la ville pour vous parler du retour sur les ondes du patriarche des répartiteurs du SPTR, si je peux l'appeler ainsi. Je ne voudrais pas me tromper sur son prénom, mais je crois que c'est Alain. Selon une information qui m'est parvenue, il est celui qui a entraîné les nouveaux répartiteurs ces dernières semaines. C'est probablement la raison pour laquelle on ne l'entendait plus depuis un certain temps. Il y a donc du Alain dans les nouveaux répartiteurs, qui s’en sortent d’ailleurs très bien.
Le ton d'Alain démontre qu'il connaît très bien son job, il est d'un professionnalisme époustouflant. Quand il parle, les ondes lui sont soumises. Sûr de lui, il guide les policiers et ces derniers semblent l'apprécier autant que les autres répartiteurs et répartitrices, mais selon moi, Alain c'est Alain, il impose sa présence. Il reste impassible à toutes occasions, mais il a aussi un grand sens de l'humour. Quand rien ne va plus, que les appels et les demandent fusent de partout, alors là il devient un «Tasmanian Devil» et tassez-vous de là, faut que ça opère, et j'écris ceci en souriant. Souvent ces situations sont dues à un manque flagrant d'effectifs, mais cela étant un autre dossier, je comprends cet homme quand il est mécontent et qu'il ne peut, avec toute l'équipe, rattraper le boulot comme il le voudrait. Remarquez que ce que je viens d'écrire est mon opinion bien personnelle et qu'il ne la partage peut-être pas.
D'ailleurs, j'aimerais bien faire une entrevue avec cet homme et vous la rapporter sur le blogue. Je lance l'invitation à tout hasard, je ne sais pas si Alain consulte le blogue, mais un grand nombre de ses confrères le font. Vous seriez gentils de lui demander de communiquer avec moi dans un futur rapproché. Le métier de répartiteur est dans l'ombre et intrigant pour plusieurs. Qui de mieux pour nous en parler que le patriarche des communications du SPTR, Alain.
«On vous aime ben gros à maison, m’sieur Alain, continuez votre bon travail.»Ceci étant écrit, je vénère tout autant les autres répartiteurs et répartitrices, je les trouve d’un calme déconcertant, compte tenu des situations auxquelles ils ou elles ont à faire face. Je neferais pas leur job. Bravo à vous tous.